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Living to dream. Cleansing for new growth, artistically and otherwise - Shonto Begay, 20.4.2013

mercredi 15 janvier 2014

Le 15 janvier 2014

Une grosse panne de wifi box m'a privée de mon pc durant une bonne semaine. Ah, cette informatique, comme ça nous a ouvert sur le monde, mais comme les galères sont énervantes et bouffeuses d'énergie !
A l'atelier, il s'est passé des choses.
D'abord, j'ai terminé le "cadeau de Noel" demandé par la fille de mon Chéri. Elle est tombée en amour pour une peinture vue dans un couloir d'hôpital et m'a demandé de la lui reproduire pour sa cuisine... C'est ça:
J'ai aussi mis en route une dormeuse de dos, demande spéciale de l'amie qui m'a offert son cheval en retraite. C'est ma façon de la remercier pour le magnifique cadeau qu'elle m'a fait. Pour le moment, le dessin est mis en place et j'ai commencé la mise en couleurs de fond, à l'encre. On en est là:

Et je me suis amusée un peu à quelques exercices à l'encre de Chine... toujours un plaisir immense, ce sumi-e. Je suis "mordue" !



Ce matin nous avons amené Bambou notre jeune chienne de six mois et les deux chatons de six mois aussi à la clinique vétérinaire pour se faire qui castrer et qui stériliser... les pauvres, j'ai mal pour eux. J'espère qu'ils n'auront pas été trop effrayés et qu'ils ne souffrent pas. On peut les récupérer cet après-midi. 
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Bonne journée à vous et prenez bien soin de vous, surtout !


dimanche 5 janvier 2014

New look

J'aimais bien l'ambiance précédente de ce blog, mais décidément, les textes étaient trop difficilement lisibles. Ce new look vous plaît-il ?
Il est plus joyeux et, surtout, plus clair !
Bon dimanche et bisous à vous, je m'en vais de ce pas faire quelques exercices de sumi-e...

vendredi 3 janvier 2014

Stage de peinture tch'an et sumi-e


En novembre dernier, j'ai participé en tant qu'élève débutante à un stage de peinture tch'an et sumi-e donné par le maître Robert Faure de Toulon dont voici le site: http://www.art-zen.com/fr/art-zen.php

Bien entendu, le fait de rencontrer des personnes passionnées de peinture tout comme moi a été génial et m'a fait beaucoup de bien. Mais le plus important pour moi a été la découverte du sumi-e. 

Je vous donne ici quelques notes que j'ai prises durant le stage ou que j'ai notées à partir du livre "L'esprit du geste" écrit par Robert Faure, notre maître de stage, aux éditions du Chêne. Livre que j'aime beaucoup, mais que j'ai eu bien de la difficulté à trouver, il est épuisé et sur certains sites, on en trouve encore un ou deux exemplaires à des prix exhorbitants. 

Cet art du pinceau et de l’encre procède d’une lente maturation résultant autant d’un travail extérieur technique que d’un travail intérieur, fait de calme, d’énergie et d’humilité.

L’art tch’an fait école pour sa recherche d’une grande concentration, d’une sobriété de moyens et d’une possible audace personnelle.

Inspiration personnelle - intuition spirituelle.

Des moyens volontairement pauvres mais permettant d’aller à l’essentiel sans ostentation.

Cet art de la peinture à l’encre, et uniquement à l’encre noire et à l’eau, se dénomme sumi-e, littéralement « dessin à l’encre », terme d’ailleurs compris dans tout l’Extrême-Orient. Le véritable style sumi-e est reconnaissable encore aujourd’hui à la rapidité et à la sobriété de son exécution, rappelant l’instantanéité de l’éveil recherché notamment dans le bouddhisme.

Le chemin intérieur

Ce que le peintre-calligraphe traduit sur sa feuille blanche est l’expression de sa vision. Et sa vision est elle-même le reflet de son être intérieur. Il y a jeu et coordination entre la main et l’esprit.

Il sera confronté aussi bien à ses élans et ses aspirations qu’à ses propres erreurs et tâtonnements. Mais il faut pouvoir intégrer toute erreur en termes de progression. Dans cet esprit, l’erreur est essentielle. Elle est l’approximation du vrai.

Il lui faudra aussi apprendre à exprimer la vie dans son aspect le plus inattendu et le plus paradoxal: son exubérance et sa sobriété; sa fougue et sa patience; sa variété et son dépouillement; sa puissance et sa fragilité; son audace et sa tendresse…  à l’égal des son monde intérieur.

Les fondamentaux de l’esprit sumi-e

Vision claire par l’esprit.

L’esprit doit précéder le pinceau.

1. Méditer avant d’agir

Le vrai peintre est celui qui médite avant de se mettre à l’œuvre. Regarder les yeux fermés, méditer avant d’agir. Se pénétrer de quiétude. Inviter ses pensées à devenir lisses comme un lac de montagne, son esprit détendu, détaché, libre d’émotions.

Protéger son regard, diminuer son écoute, calmer ses questions, accorder son souffle. 

Si les questions abondent, le trait est hésitant. Si le cœur est dans le trouble, les proportions sont faussées. Si le souffle est retenu, le pinceau n’est pas libre. Le tracé à l’encre reflète immédiatement l’intention de l’esprit ainsi préparé. C’est pourquoi il est dit que toute trace existe d’abord dans l’invisible.

2. L’unique usage du noir et blanc

L’encre noire possède toutes les couleurs. L’encre déploie d’infinies possibilités de création et de nuances.

3. La qualité du processus de réalisation

La façon dont le peintre exécute une œuvre va transparaître dans le résultat obtenu.

L’unique effort vers le beau va se percevoir au détriment de l’aisance, du naturel. De même, s’il est animé par la crainte de ne pas faire d’erreur ou le désir de plaire, cela sera sensible. Plus encore, un soin méticuleux, trop soucieux du détail, s’il permet de gagner en précision, fait perdre l’aspect frémissant de la vie. La façon d’être présente à son corps, son souffle, ses instruments est aussi importante que le résultat final.

Si ce qui précède vous a intéressé, je vous conseille vivement d'aller visiter le site dont je vous ai mis la référence en début de note. Très belle journée à vous et merci pour votre visite !